12 jours à 6 sous le soleil. Ascension de la Soufrière.
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Dame Soufrière n'est totalement dégagée qu'à peine 30 jours par année.
Il est donc inutile d'attendre pour gravir le sentier quand on a très envie d'aller voir de plus près ce qui se passe tout là-haut...
Le réveil est mis à 6h par 25°. Nous partons à 7h par 27°. Arrivons aux départ des "Bains jaunes" à 8h par 18°. Entamons l'ascencion à 8h20 après nous être équipés de pull, casquette, écharpe et K-way indispensables dès le départ. Il faut dire que plus nous allons monter, plus il va faire froid !
Nous voici au départ...
Première étape...Arrivée à l'ancien parking au pied de la Soufrière... 30 minutes après le départ. Oui, nous avons ôté les k-way et tout l'attirail qui va avec car pour arriver jusque là... çà n'a pas été de tout repos.
Vous verrez par les photos qui suivent que nous avons souvent changé de tenue tout au long de l'ascencion. (les photos sont mises dans
l'ordre...)
On croise le brouillard, la pluie, les bourrasques de vent...
On grimpe, on grimpe. On escalade parfois... La découverte du cratère se mérite !
Nous sommes déjà bien hauts ! Petit éclairci avant de replonger dans les nuages... alors on admire le paysage qui s'offre à nous.
Après 3h de marche et de grimpette, la récompense est là, au sommet de la Soufrière, à 1467 mètres !
Le vent souffle si fort que nous sommes obligés de nous accrocher.
Enfin nous découvrons le cratère. L'espèce de brouillard que voyez dedans n'est autre que du gaz qui s'en échappe. Ce gaz sent tout simplement "l'oeuf pourri", est
très chaud et nous oblige à nous tourner tellement il est fort. Les paroies du cratère sont jaunies par le soufre. Ce que nous voyons est magique !
La Soufrière n'étant pas dégagée, c'est un paysage lugubre qui nous accompagne. Tout droit sorti d'un film d'horreur. Les sensations sont d'autant plus fortes !
La flore est surprenante et luxuriante... Elle aussi, jaunie par le soufre.
Pause déjeuner avec les sandwiches qui nous redonnent des forces et des calories avant de descendre... Il faut dire qu'il ne fait pas plus de 12° ou
13°...
Puis nous commençons doucement à redescendre. Nos cuisses et nos mollets ont mal mais une fois de plus, une récompense est à la clef...
Après 2h30 de descente et des péripéties pendant les "arrêts pipi", des fous-rires, des soupirs, des "aïe aïe aïe", une baignade dans les bains jaunes est bienvenue. Source naturelle et naturellement chaude au pied de la Soufrière. Nos muscles ont apprécié mais cela n'a pas suffit et toute la troupe a pris un Doliprane avant de faire dodo le soir.
Il est à préciser que nos bambins de 4 ans 1/2 et tout juste 9 ans ne se sont pas plaint une seule fois et qu'ils ont été très courageux durant ces 5h30 de randonnée.
Très belle aventure à 6...